Que faire en cas de refus multiples de crédit ?
Plusieurs solutions : revoir vos ambitions à la baisse, améliorer votre dossier de prêt, racheter une partie ou l’ensemble de vos crédits ou faire appel à un courtier spécialisé. S’adresser à votre banque personnelle peut également aider.
Estimer ma mensualité
Réponse immédiate 100% en ligne sans engagement.
Généralement, il faut revoir ses ambitions à la baisse
Il se peut que l’emprunt souhaité soit d’un montant trop important et que, si vous le souscriviez, vous vous retrouviez dans une situation de surendettement (plus de 35% de vos revenus servent à payer vos charges fixes).
Dans ces cas-là, vous avez deux possibilités. La première est d’emprunter tout simplement moins. La deuxième est d’allonger au maximum la durée de remboursement, afin de bénéficier de mensualités moins lourdes et donc d’impacter moindrement votre taux d’endettement.
Comment améliorer son dossier rapidement ?
Si vous avez plusieurs crédits en cours, il est possible d’améliorer votre dossier rapidement grâce au rachat de crédits. Cette offre, qui est un crédit à la consommation, sert à regrouper vos crédits en un seul et même prêt.
Dans quel but ? En les regroupant, vous pouvez choisir une nouvelle durée de crédit (ou une nouvelle mensualité) afin de faire baisser votre taux d’endettement et donc d’améliorer votre dossier.
Attention tout de même, car allonger la durée est synonyme d’accroissement du coût total du crédit. Plus un crédit est long, et plus le coût augmente.
Co-emprunter : Une solution ?
L’emprunt avec plusieurs signataires rassure considérablement l’établissement prêteur. Avec deux emprunteurs pour un même contrat, en cas de défaillance de l’un, c’est l’autre qui prend la relève des remboursements.
Pourquoi souscrire une assurance emprunteur peut aider ?
L’assurance emprunteur n’est pas obligatoire, mais rassure grandement les établissements. Elle protège les deux parties en cas de perte d’emploi de l’emprunteur, d’invalidité partielle ou totale et/ou de décès.
Si l’un de ces évènements se produit, c’est l’assurance qui s’occupe de rembourser le prêt. Elle a un coût, qui s’élève souvent à moins de 1% du montant du prêt.
Pourquoi apporter une garantie supplémentaire rassure ?
La garantie est encore un autre outil pour rassurer en agissant comme un filet de sécurité pour la banque. En cas d’impayés, elle récupère cette garantie et s’en sert pour rembourser le prêt.
Dans le cadre d’un bien immobilier par exemple, en cas d’hypothèque, elle récupère le bien mis en garantie et le vend.
En plus de faciliter l’accès au crédit, une garantie permet également de faire baisser le taux d’intérêt.
Pourquoi privilégier votre banque ?
Opter pour votre banque habituelle peut être un choix stratégique, surtout si vous y êtes client de longue date et avez déjà souscrit à plusieurs produits (assurances, comptes épargne, placements ou crédits).
Les banques valorisent les clients fidèles et responsables. Si votre historique bancaire est exemplaire, votre établissement, vous connaissant bien, sera plus enclin à vous accorder un crédit en toute confiance.
En vous octroyant un crédit, votre banque renforce également votre lien avec elle. Elle mise sur votre fidélité pour accompagner vos futurs projets, qu’il s’agisse de nouveaux financements, de placements ou d’autres services.
Faire appel à un courtier : un expert pour améliorer votre dossier
Le courtier en crédit trouve la meilleure offre pour votre besoin. On parle souvent ici du crédit immobilier, plutôt que des crédits à la consommation.
Le courtier a souvent des accords particuliers avec plusieurs grands prêteurs afin de proposer des conditions plus favorables. Y faire appel c’est donc un gain de temps. Il s’occupe de tout : trouver l’offre, la soumettre et éventuellement la négocier.
En revanche, cela ajoute un coût au prêt puisqu’il existe des frais de courtage d’environ 1% du montant emprunté, ce qui peut être considérable. Ces frais sont souvent à la charge de l’établissement prêteur – qui rémunère son apporteur d’affaires.
Pourquoi vous refuse-t-on vos demandes de crédit ?
On peut vous refuser vos demandes pour un grand nombre de raisons, la première étant que votre situation financière ne vous permet pas à l’heure actuelle d’emprunter la somme voulue sans vous mettre en danger.
En plus de votre capacité de remboursement, des critères tels que votre scoring bancaire, votre situation professionnelle, votre historique bancaire, l’apport personnel que vous proposez et les garanties offertes jouent un rôle crucial.
Ces éléments s’ajoutent au contexte économique global, comme les taux directeurs fixés par la Banque Centrale Européenne, qui peuvent influencer la politique des établissements prêteurs.
Qu’est-ce que le scoring bancaire ?
Le scoring bancaire permet d’évaluer votre profil emprunteur. Il permet aux banques et établissements de crédit de savoir si oui ou non vous présentez des attitudes indiquant un sérieux financier.
Sont étudiés votre gestion financière quotidienne, par exemple l’absence de découverts trop fréquents, et votre historique de crédit (remboursez-vous toujours dans les temps ?).
Ces données sont ensuite traitées selon des critères propres à chaque établissement, pour produire un score final influençant la décision d’octroi. Ces calculs sont la plupart du temps effectués par un algorithme.
Seriez-vous fiché au FICP sans le savoir ?
Vous êtes normalement notifié par courrier lorsque vous êtes inscrit au FICP (Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers).
Mais, sait-on jamais, il se peut que vous y soyez fiché sans en être au courant. Pour consulter le fichier, vous devez vous rendre directement dans l’une des succursales de la Banque de France.
L’âge peut-il devenir un problème pour emprunter ?
L’âge peut être un problème, surtout si vous avez passé la soixantaine et que le prêt court sur une longue durée (plus de 10 ans), car votre situation financière peut être amenée à changer drastiquement, surtout en cas de problème de santé.
Ceci explique la frilosité de certains établissements à votre égard. Mais d’autres sont plus ouverts et voient d’un bon œil une retraite garantissant des revenus stables.
Les organismes ont-ils l’obligation d’expliquer leur refus ?
Ils n’ont aucune obligation. Vous pouvez toujours leur demander une explication, mais généralement ils n’en donnent pas.
Les refus sont-ils définitifs ?
Les refus ne sont aucunement définitifs. Il est cependant vrai qu’en cas de refus, il faut respecter un délai de quelques semaines avant de refaire une demande.
Mais les prêteurs savent que les situations des demandeurs sont amenées à évoluer rapidement, et donc ils ne sont jamais figés sur une position négative.
Un refus chez l’un est-il synonyme de refus chez l’autre ?
Aucunement. Parfois, un établissement prêteur aura des conditions d’accès plus souples, car leurs finances et les encours de prêt de leurs clients sont favorables à une prise de risque plus conséquente.
La politique d’octroi des établissements évolue en permanence. Alors, ne vous découragez pas et essayez auprès d’un maximum d’entre eux.
Quels sont les crédits les plus accessibles ?
Ce sont les petits crédits de type mini prêt ou crédit renouvelable. Jusqu’à 3 000€, il n’y a souvent aucune demande de justificatifs de revenus, et tout se fait sur du déclaratif.
Les organismes ne demandent qu’un justificatif d’identité et un RIB, parfois un justificatif de domicile. Le fichier des FICP est constamment vérifié.
Lesquels conseillons-nous ?
Du côté des mini prêts, on vous conseille les offres de FLOA ou de Finfrog, chacune accessible rapidement en ligne sur leur site internet respectif, parfois en moins de 5 minutes.
Du côté des crédits renouvelables, l’ensemble des organismes spécialisés comme Cetelem, FLOA, Cofidis ou Sofinco les commercialisent. En revanche, les plus rapides et les plus accessibles sont souvent ceux proposés par les enseignes via leur carte de paiement/carte de fidélité.
Existe-t-il des crédits sans refus ?
Cela n’existe pas. On n’accorde pas une somme d’argent à n’importe qui. Le remboursement doit être un minimum garanti, au minimum par une vérification du fichier des interdits bancaires.
Cependant, les prêts précédemment cités ainsi que ceux accompagnés d’une garantie (par exemple le crédit immobilier avec hypothèque) ont plus de chance d’être acceptés, soit pour leur faible risque financier, soit pour leur sécurisation très grande de l’opération.
Quelles alternatives aux crédits classiques ?
Quatre alternatives sérieuses aux crédits classiques : l’avance sur salaire (ou l’acompte), le prêt entre particuliers, le prêt sur gage et le paiement en plusieurs fois.
L’avance ou l’acompte sur salaire
L’acompte sur salaire permet de percevoir une partie du salaire correspondant aux heures déjà travaillées durant le mois, tandis que l’avance sur salaire permet de toucher à l’avance une portion du revenu correspondant aux heures futures.
Ces deux solutions offrent un coup de pouce financier ponctuel sans avoir à contracter un crédit formel. L’acompte ne peut être refusé par l’employeur (contrairement à l’avance).
Le prêt entre particuliers (entre deux proches)
Un prêt entre particuliers ne doit pas être réalisé entre deux inconnus. Il s’effectue entre membres de la famille ou amis de confiance selon les conditions souhaitées par les deux parties.
Pour formaliser cet arrangement, il est recommandé de rédiger un contrat ou une reconnaissance de dette, puis de l’enregistrer auprès au bureau des enregistrements pour plus de sécurité.
Il est également obligatoire de déclarer tout prêt dépassant 5 000€ auprès des impôts afin de respecter la législation en vigueur.
Le prêt sur gage
Le prêt sur gage, proposé par le Crédit Municipal, consiste à obtenir un prêt en échange d’un objet de valeur laissé en garantie. Par exemple, pour emprunter 1 000€, il faut généralement déposer un ou plusieurs objets évalués à une valeur totale comprise entre 1 500€ et 2 000€.
L’estimation de l’objet est réalisée par un expert, et l’établissement propose un financement correspondant à 50% à 70% de la valeur estimée. Les fonds, souvent délivrés en espèces ou par chèque, peuvent être accessibles immédiatement, sans justificatif de revenus.
Le paiement en plusieurs fois
Si votre besoin concerne un petit achat, alors pourquoi pas privilégier le paiement en 3 à 4 fois sur 3 mois ? Le seul document nécessaire est une carte bancaire Visa ou Mastercard.
Le micro crédit social
Ce micro crédit ne doit pas être confondu avec le mini prêt précédemment cité. Le premier est proposé par des associations comme Les Restos du Cœur ou La Croix-Rouge et est réservé aux emprunteurs les plus modestes pour un projet améliorant leur situation professionnelle ou sociale.
Il permet d’obtenir jusqu’à 12 000€, et est ouvert aux professionnels. De plus, ouvert aux plus modestes ne veut pas dire ouvert à tout le monde : il faut avoir des revenus réguliers et une stabilité. Ceci dit, même les fichés au FICP sont éligibles.
Estimer ma mensualité
Réponse immédiate 100% en ligne sans engagement.
Foire aux questions
-
Non, mais selon les données de nos partenaires, Cetelem se distingue comme l’organisme accordant le plus de crédits sur le marché. Bien que cela ne signifie pas nécessairement une procédure plus souple ou une facilité d’obtention supérieure à celle des autres établissements, cette position dominante est révélatrice de sa capacité à accompagner un large éventail de profils emprunteurs.
-
Un crédit peut être refusé si votre situation financière ne permet pas d’emprunter sans risque pour vous. Outre votre capacité de remboursement, des critères comme votre scoring bancaire, votre historique professionnel et financier, et le contexte économique global influencent la décision des prêteurs.
-
C’est possible, car de nombreux établissements exigent des relevés de compte en banque. C’est généralement le cas quand le prêt est d’un montant de plusieurs milliers d’euros.
Laisser un commentaire